Jacques Lemaire (Photo Getty)
Le tiers des entraîneurs de la LNH a perdu son emploi à la fin de la dernière saison et cette tendance commence à inquiéter les principaux intéressés. D'ailleurs l'Association des entraîneurs de la Ligue nationale devra trouver des moyens pour mieux protéger ses membres.
La tendance est lourde. Lorsqu'une formation ne répond pas aux attentes, c'est l'entraîneur-chef qui paye la note et neuf d'entre eux ont perdu leur emploi au cours des derniers mois. Une situation qui n'est toutefois pas unique au hockey. "C'est une tendance, a dit Alain Vigneault des Canucks de Vancouver. Je suis privilégié d'avoir pu garder mon emploi."
Les entraîneurs de la Ligue nationale veulent évidemment prévoir les coups et ont créé en 1997 leur association. Mais ce regroupement devra en faire plus pour protéger ses membres. "C'est le temps de se tenir ensemble, a ajouté le pilote des Bruins de Boston, Claude Julien. Près d'un tiers va changer d'emploi, alors c'est une bonne raison de se soutenir."
Mais qu'en est-il des entraîneurs qui tentent de percer dans la LNH, mais qui n'ont pas les contacts nécessaires pour espérer atteindre leur objectif. "Je connais des Québécois qui aimeraient aller dans des ligues plus élevées, a déclaré l'entraîneur du Wild du Minnesota, Jacques Lemaire. Il me demande comment faire. C'est difficile pour ceux qui n'ont pas de contact. Dans la LNH, ce sont presque toujours d'anciens joueurs ou entraîneur de leur filiale."
Ce qui est certain, c'est qu'une association des entraîneurs ne pourra pas non plus tout régler. La victoire est la seule façon de protéger son emploi. C'était le cas il y a 100 ans et ce sera encore le cas lors de la prochaine saison.